Origine
Cette démarche regroupait initialement quelques amis qui déménageaient trop souvent pour pouvoir acheter leur résidence principale, et qui avaient donc fini par se mettre à l’immobilier locatif. Comme ils avaient été scouts, ils s’étaient motivés pour reverser à Noël une petite partie des loyers à des associations engagées pour les plus fragiles.
L'addition des bonnes volontés
En 2019, les décisions de la Banque de France sur le taux d’endettement des particuliers sont venues fortement limiter les possibilités de levier bancaire, venant ainsi tarir le flux des dons. Plusieurs professionnels liés à l’immobilier ont alors cherché des alternatives qui permettraient aux associations de continuer à être aidées malgré ce nouveau contexte.
OBJECTIF
Pour continuer à soutenir les associations engagées auprès des plus fragiles, les participants à l’Initiative se sont fixés comme objectif de parvenir à réaliser des projets dont les fruits puissent être employés :
à 50% pour les dons.
à 50% pour constituer un apport, mis à la disposition de toute personne motivée pour réaliser à son tour un projet générateur de dons.
Des prêteurs solidaires permettent également de trouver des solutions à des indivisions compliquées, de gérer des saisies immobilières, de réaliser des rénovations solidaires, etc.
Le pari du bouche à oreilles
L’orgueil, c’est le cancer du donneur. Pendant des années, chaque participant faisait donc des dons en toute discrétion, sans en parler autour de lui. Mais les contraintes du HCSF ont changé la donne. Pour pouvoir continuer à donner, il fallait montrer ce qu’il était possible de faire ensemble. Il fallait que d'autres s’y intéressent et en parle autour d'eux. Il devenait aussi utile de motiver de nouvelles personnes à participer à l’Initiative.
L’acte fondateur de l’initiative Patrimoine solidaire a donc été la création de ce site Internet.
EXPÉRIENCE PARTAGÉE
Les participant à l’Initiative se retrouvent autour de quelques expériences simples :
- On a toujours mille raisons d’attendre d’avoir davantage pour donner.
- Nul besoin d’être riche pour être solidaire.
- Distinguer ses besoins de ses envies, ou son essentiel de son superflu, est un choix.
- En famille, l’éducation au don passe surtout par « l’éduction silencieuse ».
- Des objectifs patrimoniaux, ça n’est pas forcément avoir autant que les autres, ni autant qu’on le pourrait, et encore moins autant qu’on essaye souvent de nous en faire envie.
- Même à notre époque, il reste possible de concilier une vie simple mais pleine de joie, un mode de vie sobre mais une famille épanouie, des objectifs limités mais tournés vers l’essentiel, un patrimoine modeste mais qui fait primer le sens.
- Il n’est pas nécessaire de beaucoup épargner pour choisir les finalités de cette épargne.
- Il est possible de se tenir à une éthique de bailleur.
- La cohérence de ses actions avec ses convictions est aussi source de bonheur.
- « On a deux vies, et la seconde commence quand on se rend compte qu’on n’en a qu’une. » (Confucius).
- l'addition des bonnes volontés permet la multiplication des dons.