Les défis de la solidarité

 

LES DÉFIS DE LA SOLIDARITÉ

Une grande dame aimait dire que son action "n'était qu'une goutte dans l'océan. Mais que si cette goutte n'existait pas, elle manquerait."

Les membres du groupe se retrouvent dans cette approche, et essaient de relever à leur petit niveau le défi de la cohérence entre actions et convictions.

Ils se retrouvent dans quelques idées simples, dont ils estiment qu’elles favorisent notamment un rapport à une économie et une propriété responsable, au service du Bien commun.

LA PERSONNE

Au centre : l'homme, considéré comme une personne et non une abstraction ou un individu.

La dignité de la personne humaine.

Une primauté de l'homme sur les choses.

L'écologie humaine.

AUTRUI

Penser fragilité réciproque plutôt que rapport de force.

Retrouver la valeur du partenariat.

Moins de biens, plus de liens.

L'accueil et l'intégration.

La culture de la rencontre.

Passer de la rivalité à l'alliance.

Oeuvrer concrètement à la fraternité

LE GROUPE

La recherche du Bien commun.

Le rôle clé de la famille comme lieu premier d’apprentissage du don et de la gratuité.

Une juste place des corps intermédiaires. Notamment de l’entreprise et les associations.

Un rôle clé de l’entreprise, régulièrement au centre de toutes les attentes et donc objet de toutes les injonctions. Une responsabilité pour encourager et soutenir la recherche du Bien commun.

Des prérogatives confiées à l’Etat sur une base de subsidiarité, de suppléance et de solidarité.

La participation et l’engagement de chacun.

LE TRAVAIL

Un bien de haute valeur, qui permet potentiellement à l’homme de se réaliser.

Une primauté du travail sur le capital.

La dignité du travail, comme source, repères et objectifs d'une économie bonne pour l'être humain.

L’objectif d’investir dans le capital des entreprises pour contribuer à la création d'emploi.

LA PROPRIÉTÉ

Nos biens actuels regardés comme un héritage du travail des générations précédentes et incorporant le travail d'un grand nombre.

Une propriété qui fonde sa légitimité sur sa contribution au développement de l'homme.

Une dimension collective de toute propriété, liée à la destination universelle des biens.

Un emploi du capital ordonné à l'accomplissement des hommes.

Le désir d’éviter le gaspillage, le luxe et les dépenses qui vont au-delà de ce qui convient, pour éviter de soustraire de la richesse à la cité.

L’ENTREPRISE

Un rôle clé, au centre de toutes les attentes, et donc objet de toutes les injonctions.

Une responsabilité pour encourager et soutenir la recherche du Bien commun.

LA RESPONSABILITÉ

Choix de consommation, de production, d'investissement, de rémunération, d'emploi, de loisirs...

L’option préférentielle pour les pauvres.

La liberté regardée comme responsabilité partagée plutôt que comme indépendance.

La justice sociale facteur clé de la paix.

une croissance qui soit commune.

La subsidiarité.

RAPPORT AU TEMPS

Valoriser le long terme sur le court-termisme.

Savoir dire une espérance.

Face à l'accélération, apprendre le rythme et la contemplation.

Retrouver la valeur de l’attente.

RAPPORT À L’ESPACE

Face au développement uniforme, proposer un développement intégral qui tiennent compte à la fois des particularités du local et du projet global.

Face aux intérêts différents et souvent opposés, inventer une nouvelle forme de gouvernance.

Retrouver la valeur du lien au territoire.

LA NATURE

Face à l'instrumentalisation de la nature ainsi qu'à sa sacralisation, penser un juste rapport à l'environnement.

Une croissance soutenable.

Un développement durable et intégral.

L'écologie humaine.

LE SYSTÈME

Respecter autant le singulier de chacun que le commun de l'ensemble.

Articuler l’individuel et le collectif au service d'un projet commun.

Une approche positive de la limite, qui voit ce qu'elle rend possible.

Le marché regardé comme lieu d'échange, mais aussi de construction de lien social. Sans formes internes de solidarité et de confiance réciproque, le marché ne peut pleinement remplir sa fonction économique.

Des écarts excessifs de revenus et des inégalités marquées menacent la cohésion de la société.

STYLE DE VIE

Moins de mots et de concepts, plus de vie intérieure et de concret.

S'engager comme si tout dépendait de nous. Et se détacher du résultat.

« un style de vie dans lequel les éléments qui déterminent les choix de consommation, d'épargne et d'investissement soient la recherche du vrai, du beau et du bon. ».

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