LES EFFETS DE L'ARGENT
L’acquisition d’un bien immobilier par succession est malheureusement souvent source de tension entre les héritiers. L’argent devient alors destructeur de l’harmonie familiale.
AGIR ENSEMBLE EXPOSE À DES DÉSACCORDS
La nécessité de devoir gérer, décider, financer, arbitrer… ensemble sont autant de sources potentielles de friction, qui pèsent régulièrement sur l’unité des familles et polluent les relations.
UNE JOUISSANCE INÉGALE
Certains indivisaires profitent parfois bien peu d’un bien au regard du coût qu’il représente pour eux. Les autres ne réalisent pas forcément le ressentiment qui peut alors s’accumuler.
LE MANQUE DE RESSOURCES
Il arrive qu’un indivisaire n’ait pas les ressources financières pour acheter dans des conditions acceptables les parts d’un autre indivisaire.
L'ABSENCE D'ANTICIPATION
Laisser en héritage un bien sur lequel des enfants se retrouvent en indivision avec des personnes très différentes en âge, dans leurs modes de vie, dans leurs aspirations, … est rarement le meilleur moyen de préparer un avenir paisible.
LA GESTION DES BIENS
Lorsqu’un indivisaire s’occupe de gérer le bien, le manque de temps pour échanger ou de présence d’esprit pour informer les autres crée régulièrement l’impression pour les autres de ne plus pouvoir contrôler ce qui est fait sur un bien dont ils sont également propriétaires.
LÉLOIGNEMENT GÉOGRAPHIQUE
Quelle que soit la profondeur des liens qui ont liés les indivisaires par le passé, la réalité des modes de vies complexifie souvent la fréquence des moments partagés, les occasions d’échanger sans contrainte de temps, ou le partage de moments de qualités. Cette évolution est peu propice à une gestion sereine et paisible des préoccupations matérielles communes. Et les outils numérisés ne compensent pas cette difficulté.
LES ÉTAPES DE LA VIE FAMILIALE
Certains événements font régulièrement ressurgir des sentiments enfouis : jalousies, frustrations, blessures, … En indivision, il devient alors souvent compliqué de trouver des solutions rationnelles et viables pour tous.
UNE NÉCESSAIRE CONFIANCE
Entre des héritiers, le manque de confiance est fréquent. Ceci peut rapidement débouter sur des désaccords sur les modalités de vente, par suspicion d’éventuelles inégalités.
LA GESTION DES CONFLITS
L’impératif d’une dépense ou des difficultés administratives peuvent agir comme une caisse de résonance sur des situations affectives déjà compliquées. Rester lié par une indivision peut alors aggraver des différends.
L'ATTACHEMENT AUX CHOSES
Certains indivisaires peuvent éprouver un attachement profond au patrimoine familial et refuser toute possibilité de le vendre. Même lorsqu’un accord est trouvé sur le principe de la vente, les indivisaires peuvent se trouver en désaccord sur le prix, le choix du mandataire, le profil de l’acquéreur…
LA DURÉE DES MÉSENTENTES
Les désaccords peuvent conduire à des blocages inextricables, dont on oublie même jusqu’à l’origine, mais qui ont parfois pour conséquence d’habiter le quotidien pendant de longues années.
DES PROCÉDURES DISUASIVES
Si un indivisaire s’y oppose, il sera impossible de vendre le bien immobilier sauf à passer par une procédure judiciaire longue et coûteuse. Ces contraintes découragent fréquemment les indivisaires, qui n’ont pas l’envie, les moyens, voire l’énergie de porter le contentieux devant les tribunaux.
LE RISQUE DE NON-SENS
Toutes les ressources et l’énergie qui pourraient servir de beaux projets familiaux et l’épanouissement de chacun peuvent se trouver bloquées pendant des années faute de pouvoir être réinvesties dans des projets qui ont du sens.